Le réalisme

  • Un ouvrage de référence qui met en lumière la portée sociale et politique de ce mouvement contestataire
  • Un art consacré aux personnes et aux sujets "ordinaires"
  • Un essai de dimension internationale (Allemagne, Angleterre, Belgique, Russie et États-Unis)
  • Disponible le 03 avril 2024
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Le livre

Loin de se limiter à la description du réel, les artistes réalistes ont eu à cœur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres – Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... – le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquées notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent à représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets « ordinaires » (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés au droit des travailleurs.

Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux États- Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant par moins de 330 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme.

L’auteur

Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Éditions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du XIXe siècle (Citadelles & Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Réel, 2018) et Dérégler l'art moderne. De la caricature au caricatural (Hazan, 2021).

Sommaire

Introduction – Le réalisme en son histoire
I. Les conditions du réalisme
II. Le réalisme avant l'heure
III. Un mot terrible à l'aurore de 1848
IV. Le scandale de la transgression des genres
V. L'école du laid
VI. « Un réalisme, sans exagération »
VII. Courbet et orbi
VIII. Du réalisme au naturalisme : les mondes sociaux
Épilogue

Détails

  • Auteur : Tillier Bertrand
  • Parution : 2024
  • Référence : 978-2-38611-003-0
  • Illustrations : 320
  • Reliure : Relié en toile sous coffret illustré
  • Format : 32,5 x 27,5
  • Pages : 392

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