Paravents japonais
Un ouvrage mené sous l'expertise scientifique d'une équipe franco-japonaise.
Une invitation au voyage à travers les plus beaux paravents présents dans les collections occidentales et japonaises.
Un manuscrit magnifiquement illustré et doté de multiples détails
Une fabrication soignée avec une impression métallisée dorée sur le coffret et la couverture.
Le livre
Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d'un millénaire des objets indissociables de la culture et de l'art de vivre japonais. Assemblage de châssis de bois revêtus de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s'y cachent et s'y révèlent au regard du spectateur. De l'époque Nara (VIIIe siècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale unique sur l'agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l'origine aux pratiques cérémonielles dans le palais impérial et dans les temples bouddhiques, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et support décoratif très prisé de l'aristocratie japonaise.
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Rosetsu et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations. Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l'évocation d'épisodes littéraires notamment Le Dit du Genji ou historiques - la guerre entre les clans Taira et Minamoto - permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées. Des genres originaux propres aux paravents japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents "À qui sont ces manches ?", les paravents "ornés d'éventails jetés à la rivière", les "paravents au papiers collés"…
L’auteur
Direction scientifique et édition : Anne-Marie Christin a été professeure émérite de l'Université Paris 7 Denis Diderot et a fondée le Centre d'étude de l'écriture et de l'image (CEEI).Claire-Akiko Brisset est professeure ordinaire en études japonaises à l'Université de Genève.Torahiko Terada est professeur au département de Culture et de Littérature comparés à l'Université de Tôkyô.Autres auteurs : Fujiko Abe, Pascal Griolet, Yôko Hayashi-Hibino, Yoshiya Ishida, Yasuo Kobayashi, Geneviève Lacambre, Masato Naitô, Shigeru Oikawa, Jacqueline Pigeot, Marianne Simon-Oikawa, Michel Viellard-Baron, Makoto Yasuhara, Toshinobu Yasumura.
Sommaire
- Avant-propos et préface
- I. Le paravent : jeux de surfaces et multifonctionnalité
- II. Des origines à la fin du XVIe siècle. Le paravent comme apanage des élites.
- III. L'époque d'Edo. Splendeur aristocratique et appropriation bourgeoise
- Épilogue. Paravent et modernité
- Notes, chronologie et bibliographie générale
Dans la presse
- "C'est à une singulière aventure éditoriale que nous convient les éditions Citadelles & Mazenod. Interrompu en 2014 par la mort prématurée de son auteur, l'historienne de l'art Anne-Marie Christin, un magnifique ouvrage consacré à l'esthétique si particulière des paravents japonais a pu voir le jour grâce à la collaboration d'autres spécialistes invités à combler les passages lacunaires du manuscrit. Bénéficiant de l'approche comparatiste d'une équipe de chercheurs nippons et français, le lecteur est alors invité à promener son regard dans "l'espace oblique" propre au pays du Soleil Levant, en totale opposition au concept européen du trompe-l'oeil." (Connaissance des Arts)
Détails
- Auteur : Sous la direction scientifique d'Anne-Marie Christin
- Parution : 2021
- Référence : 9782850888304
- Illustrations : 250 illustrations en couleurs
- Reliure : Reliure japonaise sous coffret à rabats illustrés
- Format : 35 x 25 cm
- Pages : 280 pages
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